Baisse de l’inflation en France : le livret A est-il toujours rentable ?

Avec le ralentissement de l'inflation, nous assistons en parallèle à une baisse des taux d'intérêt, pouvant impacter le rendement de votre livret A à moyen terme. Que pouvez-vous faire pour optimiser votre épargne ?

L’inflation affiche 1,7 % en France au mois d’octobre

Ce vendredi, l’Insee a publié les chiffres de l’inflation au mois d’octobre en France. Bien qu’ils soient en légère hausse par rapport à septembre dernier, ils témoignent tout de même d’un ralentissement de la hausse des prix par rapport à ce que nous avons connu ces 2 dernières années.

Concernant l’indice des prix à la consommation harmonisés (IPCH), le mois d’octobre affiche ainsi une hausse des prix de 1,7 % par rapport à octobre 2025, là où cette hausse avait été de 4,5 % l’année précédente :

Indice des prix à la consommation harmonisé sur un an

Indice des prix à la consommation harmonisé sur un an

 

Lors d’un ralentissement de l’inflation, les Banques centrales tendent à réduire leurs taux d’intérêts, ce qui, par lien de cause à effet, amène le rendement des comptes sur livret tels que le Livret A à baisser. Et pour cause, ceux-ci reposent, en partie, sur les taux interbancaires, à savoir les taux auxquels les banques se prêtent de l’argent.

💸 Quels comptes courants rémunérés rapportent le plus d’argent ?

Dois-je continuer à remplir mon livret A ?

À l’heure actuelle, le livret A offre un rendement de 3 % par an, ce qui est supérieur à l’inflation actuelle et permet de conserver son pouvoir d’achat. Si cela vaut jusqu’au 31 janvier 2025 au minimum, cela pourrait toutefois diminuer par la suite. En effet, les baisses de taux initiées par la Banque centrale européenne (BCE) risquent de venir impacter ledit rendement.

Pour comprendre ce concept, illustrons de manière très résumée le fonctionnement d’un cycle économique :

Lorsque l’inflation est trop forte, les Banques centrales augmentent les taux d’intérêt. Comme emprunter de l’argent coûte plus cher, les acteurs publics et privés investissent moins ; la masse monétaire augmente alors moins rapidement, faisant diminuer l’inflation. Comme la croissance ralentit, elle aussi, compte tenu d’une diminution des investissements, les Banques centrales finissent alors par baisser les taux d’intérêt, ce qui produit ensuite la mécanique inverse.

Pour continuer de faire fructifier son épargne durant les périodes de faible inflation, il peut alors être pertinent de se former pour aller investir dans des produits plus rémunérateurs.

Le marché boursier comme solution ?

Comme nous l’avons vu précédemment, lors de périodes de faibles taux d’intérêt, les entreprises ont tendance à investir plus d’argent, ce qui peut améliorer leur croissance, et donc, faire croître leur valeur en Bourse.

Lorsque l’on débute, la gestion passive à travers des ETF est souvent recommandée, en raison de sa simplicité et de son risque diversifié. À titre d’exemple, l’ETF « Amundi PEA S&P 500 UCITS ETF Acc », est éligible au Plan Épargne en Action (PEA) tout en s’exposant à l’économie américaine. Durant les 10 dernières années, ce fonds a réalisé une performance moyenne de 14,55 % par an.

Bien entendu, il ne s’agit pas pour autant de mettre tous ses œufs dans le même panier. Ainsi, garder un matelas de sécurité sur un livret A, LEP ou LDDS reste toujours pertinent, afin de se prémunir des aléas ou pour financer un projet de vie.

💡 Quels sont les avantages d’un Plan Épargne en Action (PEA) ?

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Source : Trading Economics

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