Qu’est-ce qu’une action en bourse ?

Vous en avez probablement déjà entendu parler mais savez-vous réellement ce qu’est une action ? Quels sont les différents types d’actions qui existent ?À quoi cela vous sert-il d’acheter des actions d’une société ? Retrouvez les réponses à toutes vos questions dans la suite de cet article.
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Définition d’une action

L’une des définitions les plus communes et revenant généralement consiste à dire qu’«une action est un titre représentant une part de propriété d’une entreprise. Les actions matérialisent des droits sur les biens, les actifs et les résultats de la société ». Toutefois, cette manière de définir l’action d’une société s’avère fausse à bien des égards.

Pour commencer, les actions ne matérialisent pas des droits sur les biens ou les actifs d’une société. Les détenteurs d’actions ne possèdent pas réellement un morceau de la société, ils possèdent des actions émises par celle-ci

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En effet, si l’on se réfère à la définition juridique, les sociétés sont traitées comme des personnes morales. En d’autres termes, celles-ci paient des impôts, peuvent emprunter, posséder des biens ou encore être poursuivies en justice, au même titre que nous tous. De ce fait, les biens matériels tels que des locaux, des bureaux et des chaises, appartiennent logiquement aux sociétés et non à leurs actionnaires.

Cette distinction est importante. Les biens des entreprises sont juridiquement séparés des biens des actionnaires. Ce que les actionnaires possèdent sont des actions émises par la société, celle-ci restant propriétaire de ses biens et actifs. Assez logiquement, les actionnaires ne peuvent pas faire ce qu’ils veulent avec une société ou ses actifs. C’est ce qu’on appelle la « séparation de la propriété et du contrôle ».

En conséquence, ceci limite la responsabilité de la société et de l’actionnaire. À titre d’exemple, si la société fait faillite, un juge peut ordonner la vente de tous ses actifs. Toutefois, les biens personnels des actionnaires ne sont pas menacés et le tribunal ne peut même pas les forcer à vendre leurs actions. De même, si un actionnaire important fait faillite, il ne peut pas vendre les actifs de la société pour payer ses créanciers.

Ceci étant dit, on peut désormais donner une définition plus correcte d’une action :

Quels sont les différents types d’actions ?

Si l’on récapitule, une action est un titre financier dématérialisé représentant une fraction du capital d’une entreprise. Toutefois, il en existe une très grande variété que nous allons tenter de répertorier dans la suite de ce chapitre.

Les actions nominatives ou au porteur

Les actions dites « au porteur » sont les plus communes pour les entreprises cotées en bourse. L’identité de l’actionnaire n’est connue que de l’intermédiaire qui délivre et gère les titres financiers, à savoir la banque ou le courtier. La société en question n’a donc pas accès à ces données. Toutefois, en cas d’infraction au code des marchés financiers, il est bien évidemment possible que cet intermédiaire communique votre identité et vos données personnelles aux autorités compétentes. 

À contrario, les actions dites « nominatives » impliquent que l’identité de l’actionnaire soit communiqué à la société, qui l’inscrit alors dans ses registres juridiques. La différence majeure est que l’actionnaire peut bénéficier d’avantages supplémentaires, tels que des informations financières supplémentaires par exemple. Cependant, le prix de l’action et le dividende restent les mêmes. 

Les actions ordinaires ou privilégiées

Les actions « ordinaires » sont, comme leur nom l’indique, les plus généralement représentées. Elles donnent des droits assez communs à leurs actionnaires, dont certains ont déjà été évoqués plus haut. On retrouve notamment le droit à l’information, le droit indirect de prendre part aux décisions politiques en votant pour les membres du conseil d’administration lors des assemblées générales d’actionnaires et enfin le droit de recevoir des dividendes sur les bénéfices de l’entreprise. 

Les actions « privilégiées » octroient des droits différents aux actionnaires. Mais la véritable différence se retrouve au niveau des dividendes. À l’inverse des actions ordinaires, elles sont fixes et garanties et non variables selon l’évolution de la capitalisation boursière de l’entreprise.

De manière générale, les actions ordinaires sont plus avantageuses sur le long terme car elles proposent un rendement plus élevé grâce à la croissance du capital de l’entreprise. En contrepartie, le risque pour les actionnaires ordinaires est plus important. En effet, si la société fait faillite, ce seront les derniers à pouvoir exiger un remboursement. 

Les autres types d’actions

Les actions « ordinaires » et « privilégiées » sont les deux types les plus courants. Toutefois, il en existe encore une multitude de variétés, dont les conditions sont parfois définies par l’entreprise. 

Par exemple, il existe des actions dites « à droit de vote double » permettant, comme leur nom l’indique, de donner un droit de vote double aux actionnaires. L’une des conditions est notamment le temps de détention de l’action, qui doit être supérieur à une certaine durée (généralement deux ans). Un autre exemple, les actions à dividende prioritaire qui permettent à leurs actionnaires d’être prioritaires sur les droits aux dividendes et à la revente des actions en cas de problèmes. En contrepartie, ceux-ci renoncent au droit de vote.

Enfin, il n’est pas obligatoire qu’une entreprise soit cotée en bourse pour qu’elle édite des actions. Si ce n’est pas le cas, les investisseurs s’échangent leurs titres de gré à gré au prix qu’ils jugent être le plus pertinent.

Infographie sur les actions

Pourquoi une société émet-elle des actions ?

Les actions, une manière de se financer

Afin de continuer son développement, une entreprise a logiquement besoin de lever des fonds. Cela peut lui permettre de lancer un nouveau projet, s’ouvrir à l’étranger ou encore de recruter de nouveaux collaborateurs. Pour ce faire, plusieurs moyens s’offrent à elles :

Une société peut d’abord emprunter de l’argent à la banque, mais elle peut également emprunter directement auprès d’investisseurs en émettant des obligations (sur les marchés financiers) ; et pour finir, elle peut vendre aux investisseurs une partie de son capital initial en émettant des actions. Et c’est ce dernier point qui nous intéresse.

Il est important de différencier les deux cas de figure pour lesquels une entreprise peut émettre de nouvelles actions. Dans un premier temps, une entreprise peut émettre de nouvelles actions lorsqu’elle introduit pour la première fois son capital en bourse : on parle alors d’Initial Public Offering (IPO). Dans un second temps, une société déjà cotée peut choisir d’émettre de nouvelles actions, c’est ce que l’on appelle une augmentation de capital.

Les différents types de marchés financiers

Lorsqu’une société émet de nouvelles actions (par une IPO ou une augmentation de capital), cela se fait sur un marché dit « primaire ». Le prix et la quantité d’actions disponibles sont définis à l’avance et ne sont pas régis par la loi de l’offre et de la demande. Pour les entreprises, c’est une manière de lever des fonds pour continuer leur développement. 

Par la suite, toutes opérations d’échange de titres financiers entre deux actionnaires se passent sur les marchés dits « secondaires ». De manière générale, c’est par ce biais que vous achèterez des actions d’une entreprise. Il est souvent appelé « marché d’occasion » car les actions ne sont pas achetées directement à l’entreprise, mais à un autre actionnaire qui la possédait auparavant.

Dans la majorité des cas, lorsque l’on parle de marché secondaire, on fait référence aux marchés réglementés. Ces places d’échanges de titres financiers obéissent aux règles définies par les régulateurs que sont l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) ou la Security and Exchange Commission (SEC). C’est par là que vous passerez pour vous procurer des actions d’une société. 

Pour en apprendre davantage : CAC40, S&P500, NIKKEI : tout savoir sur les principaux indices boursiers

Pourquoi et comment se procurer des actions ?

Infographie - Pourquoi et comment investir dans les actions ?

Quel est l’intérêt de se procurer des actions ?

Pour les investisseurs à la recherche d’un placement plus rentable que les simples livrets réglementés, investir dans des actions peut être un sérieux moyen de diversifier son épargne et de la sécuriser contre l’inflation sur le long terme

Bien évidemment, il est important de comprendre qu’un placement en actions comporte des risques. En effet, acheter des actions d’une société revient à exposer son capital à la réussite de celle-ci, mais également à sa potentielle faillite. Il faut donc veiller à bien calculer le rapport risque-rendement et à  connaître son profil d’investisseur et sa propre tolérance au risque

Le rendement sur le long terme d’un placement dans des actions n’est plus à prouver. Bien que le prix des actions fluctue à court terme, les marchés financiers nous l’ont démontré ces dernières années ; ils ne connaissent que très peu la baisse sur le long terme. De surcroît, investir dans les actions peut s’avérer être un excellent moyen de vous couvrir contre l’inflation en profitant d’un meilleur traitement fiscal à long terme.

Comment acheter des actions en 2022 ?

Afin d’acheter des actions d’une société cotée en bourse, il vous faudra tout simplement ouvrir un compte vous permettant de le faire auprès d’un établissement financier de type banque ou courtier. Deux options s’offrent à vous : le Plan Epargne Action (PEA) ou le compte-titres

Le Plan Epargne Action offre des avantages non négligeables, notamment au niveau de la fiscalité. En effet, à partir de 5 ans après son ouverture, les dividendes sont exonérés d’impôts sur le revenu. En revanche, il dispose d’inconvénients notables : il n’est possible d’acheter que des actions de sociétés européennes, il est unique et limité à 150 000 euros de versement, et un simple retrait dans les 5 premières années entraîne sa fermeture. 

Généralement, si vous souhaitez ouvrir un PEA, il faudra s’orienter vers les banques en ligne de type Boursorama, BforBank ou encore Fortuneo. Les frais sont appliqués sur chaque ordre qui est passé, qu’il soit à l’achat ou à la vente et sont relativement faibles, de l’ordre de 0,2% par ordre.

La seconde option est le compte-titre et celui-ci offre plus de libertés. C’est un compte universel permettant d’investir sur les actions d’entreprises du monde entier. De surcroît, les actions ne sont pas les seules options puisque les comptes-titres permettent également d’investir dans des produits dérivés (à savoir des instruments financiers permettant de s’exposer bien plus que ce que l’on possède réellement via les effets de levier).

Comme les comptes-titres peuvent être ouverts auprès de courtiers internationaux, la concurrence est plus forte et les frais appliqués sont donc logiquement plus faibles. C’est l’avantage principal de choisir un compte-titre plutôt qu’un PEA pour acheter des actions. De nos jours, de nombreux courtiers existent et proposent des services relativement similaires, à l’image d’eToro, Degiro ou encore XTB

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Pour continuer votre lecture : Quelles sont les meilleures plateformes pour investir en Bourse ?

Une fois votre compte ouvert, il ne vous reste plus qu’à choisir vos actions et à investir. Et c’est à ce stade que ça devient complexe. Acheter des actions en direct requiert une bonne connaissance du marché et un suivi assidu des actualités. Malheureusement, tout le monde n’a pas le temps ou l’appétence nécessaires. C’est pourquoi nous vous conseillons de vous pencher vers les fonds d’investissement qui, eux-mêmes, constituent des paniers d’actions. 

Si toutefois vous souhaitez choisir vous-même les actions sur lesquelles vous investissez, alors voici quelques conseils. Renseignez-vous un maximum ! Avant d’investir sur une entreprise, faites des recherches approfondies ; quelles sont les actualités, qui sont les dirigeants, comment se porte le secteur d’activité, etc. Deuxième point : diversifiez-vous ! Ce n’est pas pour rien que Warren Buffet aime répéter le célèbre adage « Ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier ». Essayez de varier au maximum vos investissements, dans des entreprises de diverses tailles, dans tous les secteurs d’activité et de tous horizons géographiques. 

Voilà, vous savez tout au sujet des actions de sociétés cotées en bourse, et vous êtes désormais prêt à vous en procurer !

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Veuillez noter que les CFD sont des instruments complexes et s'accompagnent d'un risque élevé de perdre rapidement de l'argent en raison de l'effet de levier. 74 % des comptes d'investisseurs particuliers perdent de l'argent en négociant des CFD avec ce fournisseur. Vous devez vous demander si vous comprenez le fonctionnement des CFD et si vous pouvez vous permettre de prendre le risque élevé de perdre votre argent. Vous ne perdrez jamais plus que le montant investi dans chaque position.

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Lilian Aliaga

Lilian Aliaga

Lilian est titulaire d'un diplôme d'école d'ingénieur à l'ENSEEIHT de Toulouse et d'un master à l'USTH d'Hanoi au Vietnam. Il découvre le monde de l'investissement par le biais des cryptomonnaies, domaine pour lequel il se passionne très rapidement. Lilian est également rédacteur et vidéaste pour le média Cryptoast.

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