CAC40, S&P500, NIKKEI : tout savoir sur les principaux indices boursiers

Les indices boursiers sont des concepts que tout investisseur en herbe se doit de connaître. Qu'il s'agisse du CAC40 français, du S&P 500 américain ou du Nikkei 225 japonais, tous ces indices sont quotidiennement scrutés et décortiqués par les analystes financiers et les boursicoteurs.Mais que sont-ils vraiment ? Comment les analyser ? Explications.
Tout savoir sur ces indices

Que sont les indices boursiers ?

Un indice boursier se définit comme un groupe d’actions centrées sur un secteur, une zone géographique, ou un éventail d’entreprises répondant à des critères bien précis. Selon les actions intégrées dans l’indice, ce dernier permet donc de se faire une idée de la dynamique d’une partie bien précise de l’économie.

Par conséquent, un indice boursier n’a pas de valeur intrinsèque concrète, mais évolue en fonction des actions qui le constituent. Pour cette raison, un indice boursier s’accompagne généralement d’un pourcentage qui représente son évolution. Si ce dernier est positif, cela signifie que l’indice est en progression mais s’il est négatif, il est en régression. Pour déterminer cette évolution en pourcentage, deux manières sont possibles. Par exemple, dans le cas du CAC40, le calcul s’effectue selon la moyenne de la valeur marchande des entreprises qui le constituent, tandis qu’un indice comme le NIKKEI sera évalué selon le prix moyen de leurs actions. Enfin, il est coutume d’associer à l’acronyme un nombre indiquant combien de valeurs le constituent.

L'évolution de Dow Jones à travers un siècle d'histoire

L’évolution de Dow Jones à travers un siècle d’histoire – Source : Sciences Po

Les principaux indices boursiers

S&P 500 : le véritable indice phare des États-Unis

De nos jours, le Dow Jones, le précurseur des indices boursiers, n’est plus aussi pertinent qu’autrefois. En fait, il a même été complètement supplanté par le S&P 500, que les experts jugent bien plus représentatif. Lui aussi centré sur la Bourse de New York, il se compose de 500 entreprises, là où le Dow Jones se limite à seulement 30. L’impact de ces entreprises est plus que conséquent, puisqu’elles recouvrent à elles seules environ 80% de la capitalisation boursière de l’ensemble du marché américain.

Il faut dire que le S&P 500 rassemble quelques mastodontes de l’économie, tels que Facebook, Amazon, Nvidia, etc… Plus concrètement, pour pouvoir intégrer le S&P 500, plusieurs critères très rigoureux sont à remplir, comme par exemple :

  • L’entreprise doit être originaire des États-Unis et inscrite soit à la Bourse de New York, soit au NASDAQ;
  • Sa capitalisation boursière doit être d’au moins 11,2 milliards;
  • Son volume de négociation mensuel doit représenter au moins 250 000 actions durant une période de 6 mois consécutifs.

CAC40 : l’indice boursier made in France

Sans aucun doute, il s’agit là de l’indice boursier le plus connu des Français ! Fondé en 1988, le CAC (Cotation Assistée en Continu) représente donc les 40 plus grandes capitalisations françaises cotées à la Bourse de Paris. Comme ses homologues internationaux, la liste évolue régulièrement, mais parmi les plus assidus, il convient de citer les grands noms de l’économie hexagonale tels que L’Oréal, LVMH, Airbus, AXA, etc…

Comme le S&P 500, le CAC 40 représente 80% du marché national et ne prend pas en compte les dividendes réalisés par les entreprises. Pour pallier cela, et calculer la véritable valeur de l’indice, mieux vaut suivre le CAC 40 GR. Enfin, il existe également le SBF 120, qui regroupe 3 fois plus de sociétés que le CAC 40, et qui peut également être considéré comme un indicateur plus précis de l’état du marché français. Gardez donc cela à l’esprit si vous envisagez d’investir en Bourse.

NIKKEI 225 : l’étalon japonais

Comme toutes les grandes places boursières du monde, Tokyo dispose de son propre indice référence : le NIKKEI 225 (abréviation de Nihon Keizai Shinbun, le quotidien économique qui publie l’indice) qui rassemble 225 sociétés cotées à la Bourse de Tokyo.

Créé en 1949, le NIKKEI 225 est, à l’instar des autres indices présentés plus haut, le principal indicateur de la santé de la bourse nippone. Il regroupe aujourd’hui les valeurs des plus grandes entreprises du Pays du Soleil Levant, comme :

  • Toyota;
  • Honda;
  • Sony;
  • Mitsubishi;
  • Canon…
Les principaux indices boursiers et leur localisation – Source : IG.com

 

Comment investir dans les grands indices boursiers ?

Maintenant que vous en savez plus sur les principaux indices boursiers mondiaux, il est temps d’investir ! Tout d’abord, il vous faudra probablement ouvrir un compte-titres, un PEA, un contrat d’assurance-vie, de capitalisation ou encore un PER. Évidemment, chaque option présente ses propres avantages fiscaux, et tous ne peuvent contenir tous les produits qui seront listés plus bas. Renseignez-vous donc en amont pour déterminer celui qui vous correspond le mieux ! Une fois ceci fait, plusieurs solutions s’offrent à vous pour remplir votre enveloppe.

Les fonds indiciels

La première consiste à investir sur des fonds indiciels. Par exemple, les Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM) regroupent les épargnes de plusieurs investisseurs et les mettent en commun pour acheter des valeurs mobilières (des actions ou des obligations). Chaque membre se voit alors alloué des titres dont la valeur dépend de celle du fonds. Le fond est dit indiciel car sa valeur est fixée en fonction d’un indice boursier. Si le fonds est indexé en fonction du CAC 40, il ne pourra donc acquérir que des valeurs représentées dans le CAC 40.

Autres fonds indiciels, les Sociétés d’Investissement à Capital Variable (SICAV) ou les Fonds Communs de Placement (FCP), fonctionnent sur le même principe, à la différence que ceux-ci sont gérés par un professionnel. Cela simplifie sa gestion, mais implique des frais supplémentaires, peu importe la performance du fonds. En outre, la valeur de la part n’est pas vérifiable en temps réel.

Les Exchange Traded Funds (ETF)

Aussi appelés trackers, les ETF répliquent un indice particulier, notamment ceux cités plus haut. Les ETF présentent le double avantage de réduire les coûts de gestion, tout en étant cotés en continu. Concrètement, cela signifie que vous pouvez instantanément acheter ou vendre vos ETF à n’importe quel moment de la journée.

Cependant, cette liberté implique que toute la responsabilité de l’investissement vous revient. Par conséquent, vous devrez suivre attentivement l’évolution des valeurs sur lesquelles votre ETF est indexé. Un tel investissement vous demandera donc un certain niveau d’engagement !

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Les Contracts For Differences (CFD) sur indices boursiers

Restent enfin les contrats sur la différence. Leur fonctionnement est un peu particulier, puisqu’ils ne sont pas réglementés par les Bourses classiques. Il s’agit cette fois de passer un accord avec un courtier qui stipule qu’à la clôture du contrat, votre compte sera crédité de la différence entre la valeur initiale des actions et leur valeur au moment de la clôture. De toute évidence, si la différence est négative, votre compte sera au contraire débité du montant correspondant.

Notez que chaque courtier détermine les caractéristiques du contrat, ainsi que la cotation répliquant les indices boursiers concernés. Néanmoins, c’est au client de choisir le moment de clôture du contrat. Selon le choix du courtier et les modulations du contrat, les CFD peuvent être extrêmement rentables. Notez en revanche que le risque de perte est tout aussi élevé !

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Toutes les entreprises du CAC40
Toutes les entreprises du CAC40 – Source : Admical

Vous voilà désormais un expert des grands indices boursiers mondiaux !

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Baptiste Vinçon

Baptiste Vinçon

Rédacteur indépendant depuis plus de 4 ans. Passionné par la vulgarisation de l'industrie, de la finance et des nouvelles technologies, Baptiste démocratise les sujets liés aux matières premières, aux marchés financiers et au développement durable.

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